The Jimmy Choo's

Spending my time on a girl I know
And she keeps me clean

A first rate whore knocking at my door
Yeah, Miss Pristine

French maid, get paid, touch the floor
And she’s got me

She’’s got the Jimmy Choo’s
She needs the Jimmy Choo’s

Spending my time on a girl I know
And she’s on the prowl

She grabs all the cash from my paper stash
Yeah, she takes it all

Cheesecake, fake bake, disco ball
But she’s got me

Bridge –> (Chorus)

She’s got the Jimmy Choo’s
She needs the Jimmy Choo’s

Ahh j'ai envie de faire un GROS gâteau à l'américaine avec plein de couches et sous couches de crème à la fraise, au chocolat, à la vanille et une bonne couche de crème chantilly que je prendrais bien soin d'étaler sur toute la surface de cet énorme gâteau que je nommerais "Orgasmic Chantilly" et une fois fini, j'en prendrais grand soin jusqu'à ce qu'elles arrivent, prêtes à manger cet énorme et magnifique gâteau, et là, je leur enfoncerais la tête dans l'énorme cake en faisant en sorte que toute leur nez touche le fond! Elles se relèveraient dégoulinant de crème chantilly et à cet instant précis j'attraperais une grosse poignée et l'écraserais sur la figure de cette petite peste hautaine qui se croit tout permis! Hmm un fantasme jouissif que je prend plaisir à entretenir. Chaque fois que j'imagine leurs figures s'enfoncer dans ce gâteau que j'aurais préparé dans ce but, et leur surprise en réalisant ce que je venais de faire, je ne peux m'empêcher de sourire :D
Bon il faut bien avouer que ce fantasme qui vient d'éclore en moi, n'est pas si méchant que ça, c'est juste une forme de vengeance imaginaire que j'aime imaginer sans arrêt..Oui elles l'auraient bien mérité.

Voilà, je me retrouve dans cette impasse. Coincée in the middle of nowhere. Aucune issue possible. Seule initiative que j'ai prise il y a maintenant deux heures trente : rentrer chez moi. Me réfugier quelque part ou je peux faire des choses pour ne plus penser à rien. J'ai allumé la télé et suis tombé sur des clips. J'aimerais pouvoir voir un épisode des Simpsons. Sourire un peu en écoutant la voix d'Homer, et les réflexions de Marge..

Et puis bien sur la plus interessante de tous après Lisa: Maggie..!






Pour en revenir à mes problèmes, j'ai appris que les personnes qu'on pense parfois être nos amis, nous font des coups dans le dos auxquels on ne s'attendait absolument pas. Et peuvent penser de nous des choses qu'on imaginais pas...

Au même endroit que la veille, elle se questionne sur plusieurs point. Elle regrette de ne pas avoir essayé d'aller lui parler directement, et lui dire cash qu'elle la trouve pathétique sur ce plan là. Ce n'est pas avec elle qu'elle s'est disputée, et donc elle n'a aucune excuse valable pour ne pas lui avoir adressé la parole pendant toute la soirée.
Elle tente de se remémorer les évènements de la veille en finissant son thé. Le deuxième sucre s'est désintégré en un clin d'oeil tellement l'eau était chaude. Elle ne se souvient pas avoir observé la désintégration du premier sucre, ses gestes deviennent une habitude. C'est vrai qu'elle consomme beaucoup de thé en ce moment. L'hiver n'est plus très loin, ont pourrais même l'entendre s'approchant à pas de géants de la porte. Elle voudrais pouvoir le repousser, l'empêcher d'entrer. Impossible physiquement parlant de ne pas le ressentir quand il viendra nous souffler dans le cou un vent glacé. Elle voudrait pouvoir ignorer sa présence, passer outre cette souffrance du froid, et sourire au prochain rayon de soleil. L'hiver ne vient jamais seul, d'épais nuages gris rendent le ciel opaque, sans vie, monotone..Cette tristesse l'affecte tous les ans. C'est quelque chose qu'elle peux prévoir mais qu'elle redoute toujours. Ses grands parents maternels viennent manger en ce dimanche midi pluvieux et grisâtre. Une odeur d'ail et de sauce de poulet se dégage de sa cuisine. Elle est sortie une minute de sa chambre pour aller aux toilettes et à perçue le son d'une guitare quelque part à l'étage. En tendant un peu l'oreille elle s'est aperçue qu'il s'agissait de son petit frère Lucas dans sa chambre au grenier. Cet air la projète dans le passé, des souvenirs refont surface.
C'était il y maintenant un tout petit peu plus d'un an, il était là sur ce même lit avec sa guitare acoustique, il avait commencé par gratter les corde un an auparavant, et depuis il n'avait cessé de progresser. Son niveau était déjà bon à l'époque, et il avait déjà une voix magnifique. Pierre savait déjà qu'il allait partir et ne pas revenir avant très longtemps. Elle s'attendait à ne pas le revoir pendant un moment, mais pas un laps de temps de cet envergure. Il était là, assis sur ce lit, jouant un air des rolling stones..miss you, peut être une chanson qu'il avait prévu de chanter avant de partir, de la quitter. Il l'aimait, mais se voyait obligé d'interrompre leur relation. Elle aimait ces cheveux blond et ces yeux vert transparents. Elle se voyait à travers son regard et s'imaginait être aimée pour ce qu'elle était. Elle, elle l'aimait à en mourir. Elle aurait tout accepté de lui, même ces excès de drogues ou d'alcool. Elle ne supportait pas l'imaginer avec une autre fille qu'elle. Aujourd'hui elle à appris à faire la distinction entre ce que sont ses amis et ses petites copines. Elle accepte l'idée qu'il en tienne une autre dans ses bras, parce qu'elle espère qu'il ne l'aime pas autant qu'il ne l'a aimé elle dans le passé.   

Hit the road jack me semble un bon titre pour commencer une nouvelle partie de ma vie.
What you say?

Peux être que je vais parler de moi à la troisième personne du singulier. Raconter ce qu'il lui arrive à cette nana de 18 ans, depuis qu'elle les a. Hm, ça me permettra de prendre d'une part du recul par rapport aux évènements qui font de ma vie ce qu'elle est, et par ailleurs de permettre à ceux qui voudrons la lire de s'imaginer que toute cette histoire est fictive, parce que à mon avis, on lit plus facilement un livre quand on sait qu'il est fictif que lorsqu'on sait qu'il ne l'est pas..ça permet aux gens de ne pas prendre le temps de s'impliquer dans ces histoires.

Peut-être sommes nous tous égocentriques. Mais comment éviter de l'être? Faut-il pour ne pas l'être, s'impliquer justement dans la vie des autres?

Elle est confortablement assise dans son lit. Deux gros coussins calés dans son dos, ses jambes allongées à coté de cette couette blanche, sa préférée, la plus douce, l'enveloppe largement trop grande pour cette couette une place. Ça lui importe peu, vraiment peu. Elle aime cette sensation de volupté lorsqu'elle s'enfouit à l'intérieur et qu'elle est littéralement recouverte et protégée par cette enveloppe magique. Je crois que c'est la solution d'un sommeil parfait, se dit-elle. C'est sa solution; chacun la sienne après tout.
Elle est assise là, à ne rien faire de spécial. Ses doigts caressent le clavier. Elle écrit sans vraiment réfléchir.
Mettre par écrit tout ce qu'elle à sur le cœur lui permet de laisser s'envoler ses pensées, dévoiler tout ça ne l'embête pas, elle sent nulle et n'aime pas se relire. Finalement peut-être est ce mieux d'écrire à la première personne..Elle ne sait plus. Se sent encore plus idiote de parler pour ne rien dire. Ouais c'est clair elle manque de confiance en elle. Elle voudrait servir à quelque chose en écrivant tout ça. Quitte à faire ça pour elle, si ça ne sert à personne d'autre. Elle manque de culture générale et voudrait y remédier. Elle ne supporte pas l'idée de passer pour une inculte aux yeux de ses amis. Elle maîtrise un domaine, celui de la musique et plus particulièrement le rock et la pop. Elle gratte de temps en temps les grosses cordes d'une basse achetée d'occasion, qu'elle à customisé avec quelques images colorées. Cette basse noire et blanche ne lui à couté que 75 euros mais elle vaut bien plus pour elle. Les notes qu'elle dégage une fois le jack branché sur cet emplis Peavey qui lui, lui à couté une centaine d'euros valent de l'or pour elle. Elle s'abandonne parfois à un petit air inventé ou une reprise de son groupe préféré. Tous ça pour partir quelques instants loin,suivre chaque note, les voir s'éclater sur les murs de sa chambre. Plonger toute entière dans la mélodie qui s'échappe malgré elle de ses doigts, de ces cordes, qui file le long de ce jack pour s'échapper de cette enceinte, passer à travers la grille  de l'emplis et partir à la vitesse de la lumière en recherche d'un objet sur lequel vite se briser. Sans cette issue le son n'a pas lieu d'être.